Echo and the Bunnymen

« On court toujours le risque de devenir un vieux con, ou au moins le vieux con de quelqu'un, en s'accrochant plus que de raison à de vieilles habitudes, ou pire, de vieilles passions, alors qu'elles n'ont plus rien de pertinent. La musique est l'un des domaines où, nostalgie aidant (?), l'on tombe le plus facilement dans le panneau du « c'était mieux avant », alors que, rationnellement, ça ne l'était pas, bien sûr. Cela faisait encore du sens d'aimer Echo & the Bunnymen en 2002, l'année où je les ai vu en live... [Lire la suite]

« Mac est un type merveilleux, une star de poche, le genre de miracle qu’on a envie de toucher sur la petite scène du New Morning. Ian McCulloch a tout perdu, son groupe fabuleux et incompris, sa demi-célébrité de pop star naissante, et il s’obstine encore à se planter, refusant encore son destin de « voix » et la succession pourtant ouverte d’un Cohen, s’accrochant frileusement à ses guitares et à un exhibitionnisme émotionnel post-adolescent qu’il convient de dépasser… Dommage, mais son public de plus en plus réduit... [Lire la suite]

« Je me suis senti vaguement ridicule lorsque j’ai réalisé que j’avais tout bonnement oublié de mettre une pellicule dans mon appareil photo, alors que là-bas, sur la scène trop haute dans ce Kilburn National Ballroom trop froid, Ian McCulloch tentait de prouver qu’il y avait encore de la vie après la mort (d’Echo, de Pete de Freitas, de son père…). Je suis plus qu’enthousiaste à propos de son nouvel album, en fait son premier album solo, « Candleland » qui marque une maturité nouvelle dans ses textes, et sa voix,... [Lire la suite]

« Après presque 10 ans de chefs d’œuvre et de relatif insuccès public, au moins hors de Grande-Bretagne, Echo and the Bunnymen reviennent alors même que les fans commencent à douter : à vouloir élargir le cercle des aficionados, en tentant le grand coup du cross over vers le grand public, façon Simple Minds, Echo va-t-il perdre sa magie ? Après l’écoute du nouvel album : oui… Après ce fabuleux concert au Grand Rex : définitivement non !!! Echo a certes un peu délaissé les chemins tortueux du psychédélisme... [Lire la suite]

« Au Brésil, Echo and the Bunnymen sont beaucoup plus célèbres qu’en Europe (hormis l’Angleterre, bien entendu), sans que l’on sache vraiment pourquoi leur musique brumeuse parle autant au cœur des Brésiliens. Peut-être est-ce le romantisme souriant des chansons de McCulloch/Sergeant qui a quelque chose à voir avec la « saudade » ? En tout cas, avec réciprocité, McCulloch déclare lui aussi bien fort sur scène sa passion pour le Brésil, le foot, la musique et les filles... … Mais revenons au début de l’histoire. Moi qui ne suis... [Lire la suite]