Peter Hammill

« Ça va être la seconde fois ce soir que je vais voir mon groupe préféré de ces deux dernières années, Van der Graaf Generator. Préféré, parce que même si j’ai – heureusement – décroché du rock progressif de triste mémoire, la réapparition de VDGG avec l’immense « Goldbluff », suivi de très près par « Still Life » et « World Record » (quelle créativité en moins de deux ans !) a placé le groupe très très haut sur la liste des musiques les plus excitantes de cette seconde partie des seventies. Je... [Lire la suite]

« Quelques jeunes gens sortaient après le concert du Passage du Nord-Ouest, s’étonnant de la fougue et de la rage du ce vieux sage aux cheveux désormais argentés. Quelques riffs de l’inusable Modern avaient soulevé leur enthousiasme, et, seul avec sa guitare électrique, Peter Hammill avait fait danser un instant les fantômes d’un passé halluciné... Pour moi, qui depuis près de 18 ans me repais de cette frénésie de désespoir, parfois gonflée comme une baudruche, je ne retrouvais au contraire plus guère que des bribes de la folie... [Lire la suite]

« “Searching for Diamonds in a Sulphur Mine…” Lorsque débute My Room, joyau presque oublié, merveilleusement redécouvert pour ouvrir ce concert, un grand frisson presque tangible secoue le public – habituel – de fans du grand Peter Hammill… Las ! la quasi-totalité du reste du set, soit plus de deux heures, ne sera qu’une longue déception... Dans ce grand hall de « Maison de la Culture » où les sons sonnent creux et où l’on a par trop de mal à se sentir à l’aise, nulle véritable magie ne s’établira vraiment, et un à un,... [Lire la suite]

« Retour sur les planches de l’extra-terrestre du rock, en quasi solo, puisqu’accompagné seulement de John « Fury » Ellis, le seul survivant de l’époque moderniste de « K ». Dans un théâtre confortable et devant un public un peu convenu – tous des fans, mais trop recueillies devant le « Maître » ou alors trop attentifs à leurs propres vibrations -, Peter Hammill est revenu, peut-être encore plus explosif et tranchant que dans nos souvenirs. Un son énorme, avec deux instruments seulement, sa voix... [Lire la suite]

« Que signifie le nom de Peter Hammill en 1981, hormis pour quelques fidèles qui n’arrivent pas à oublier les transes dévastatrices de Van Der Graaf Generator, le seul groupe progressif qui ne soit pas ridicule près de dix ans plus tard, le seul que Johnny Rotten respecte (bon, je sais, mais pour moi c’est une référence !) ? Peter s’est, comme nous, reconverti, comme « libéré » par l’explosion punk que sa voix sauvage annonçait, quelque part : les cheveux sont courts, le groupe qui l’accompagne – bien que composé de compagnons de... [Lire la suite]