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Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
23 mai 2013

The Wonder Stuff / Carter USM / NIN - Mardi 3 Septembre 1991 - Elysée Montmartre (Paris)

1991 09 The Wonder Stuff Elysée Montmartre Billet

« Rentrée de septembre sous le signe du rock bruyant et populaire. Et malgré nos réserves, une soirée enthousiasmante…

Le moment le plus fort, ce fut Nine Inch Nails, incroyablement haineux et destructeur, ressuscitant sur fond de musique actuelle (des échos de PIL, de New Order, de EMF, de rap, etc.) prudemment enregistrée sur bandes, le nihilisme stupide et réjouissant des plus affreux punks de 1976. Mots d’ordre : haine, laideur, destruction. Le matériel est progressivement brisé, et ce, dès le premier morceau qui voit un clavier désintégré, l’organiste prend des coups de bottes de la part de Trent Reznor, le chanteur, le pied de micro sert à fracasser la batterie, etc. etc. Le plus fort est la superbe crédibilité de ce foutoir, à travers l’attitude complètement possédée de Reznor, souvent impressionnant de fureur aveugle. Dommage que la musique, mis à part le dernier morceau, le superbe Head Like a Hole, n’ait pas été tout-à-fait à la hauteur de ce happening essentiel et revigorant (« Fuck Art, let’s Kill ! »)… NIN est un groupe à suivre en tous cas !

A vrai dire, l’Elysée Montmartre, s’il était complet ce soir, le devait aux 800 Anglais, tous fans de Carter USM, débarqués des bus garés Place Pigalle. D’où la réflexion de Jimbob Carter : « Quel est l’intérêt de venir jouer à Paris, pour retrouver notre public de Londres ? ». Ceci dit, le groupe (soit eux guitaristes avec des bandes) dont la star est le roadie (« You, Fat Bastard ! » est le cri d’amour du public) dégage une belle énergie, compensant largement le manque d’inspiration des chansons (Bloodsport excepté). bref, on s’amuse bien, il y a des relents keupons bienvenus (la voix de Jimbob), on peut danser, c’est frais et tellement « 1991 » qu’il faudrait être bien constipé pour ne pas passer un bon moment…

A voir ce Miles Hunt empâté, toute arrogance disparue, et son Wonder Stuff vêtu de costumes ridicules, s’appliquant à jouer avec sérieux des chansons folkloriques, une grande crainte nous envahit… Et puis, heureusement, avec Size of a Cow, tout bascule vers la jolie pop électrique de naguère. Un Don’t Let Me Down Gently époustouflant, un Unbearable qui rappelle les grands méchants Stuffies d’avant, en bref une bonne demi-heure de belles mélodies speedées, délivrées avec un acharnement louable…

Néanmoins, malgré ce beau rattrapage, c’est de Trent Reznor et son NIN que je me souviendrai longtemps, pas d’un Wonder Stuff qui, contrairement à mes attentes, semble sur la pente descendante... »

La setlist du concert de Nine Inch Nails :

Now I'm Nothing

Terrible Lie (Pretty Hate Machine – 1989)

Sin (Pretty Hate Machine – 1989)

Physical (Adam and The Ants cover)

The Only Time (Pretty Hate Machine – 1989)

Wish (new song)

Down In It (Pretty Hate Machine – 1989)

Head Like a Hole (Pretty Hate Machine – 1989)

 

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Commentaires
Play It Loud !!!! Le rock'n'roll, c'est fait pour la scène...
  • Depuis que j'ai 15 ans, ce qui nous fait un bail, je fréquente les salles de concert de par le monde, au gré de mon lieu de résidence. Il était temps de capturer quelque part tous ces grands et petits moments d'émotion, de rage, de déception, de plaisir...
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